Pour une population de plus de 11 millions de nationaux (pour une population de 15 millions d'habitants - données 1998), la Côte d'Ivoire comprend plus de soixante ethnies, une ethnie pouvant se définir comme une communauté se référant à des traditions, des croyances et une langue commune.
Cependant, pour plus de clarté, on a regroupé entre elles les ethnies ayant une origine géographique présumée identique et ayant appartenu à un même noyau. C'est ainsi que l'on distingue les groupes suivants :
o Voltaïque;
o Malinké;
o Mandé-Sud;
o Krou;
o Lagunaire;
o Akan.
Cependant, pour plus de clarté, on a regroupé entre elles les ethnies ayant une origine géographique présumée identique et ayant appartenu à un même noyau. C'est ainsi que l'on distingue les groupes suivants :
o Voltaïque;
o Malinké;
o Mandé-Sud;
o Krou;
o Lagunaire;
o Akan.
Le groupe Voltaïque comprend les Sénoufo, placés entre les deux groupes Malinké, les Koulango et les Lobi qui se succèdent ou cohabitent dans le Nord-Est, le long des frontières burkinabè et guinéenne.
Les Malinké, qui viennent primitivement des bords du Niger, se sont divisés en deux parties: l'un au nord -ouest occupe la région d'Odienné, jusqu'aux frontières du Mali et de la Guinée. Le deuxième s'étend à l'est de l'axe routier Niakaramandougou-Ferkessédougou. Appelé communement groupe Dioula, le mot Dioula signifie en effet commerçant. Ce sont des marchands Malinké qui se sont également répandus à la fois vers le centre-nord et autour de Bondoukou au nord-est.
A l'ouest, sous le groupe Malinké, sont répartis les Mandé-Sud . Ils comprennent les Dan ou Yacouba, les Gouro ou Koueni et les Gagou . Ce nom de Mandé, qui est donné parfois aux Malinké, laisserait supposer un vague cousinage entre eux. Pourtant ils n'ont rien de commun, ni l'aspect physique, ni la religion, ni même la provenance, car de nombreux spécialistes considèrent maintenant les Mandé-Sud comme étant probablement plus ou moins des autochtones.
Les Krou, dans le Sud-Ouest, viennent du Libéria anglophone. D'ailleurs, dans la région de Tabou, sur la côte, certains sont appelés des Krumen. Ils englobent les Guéré, les Wobé, les Niaboua, les Neyo, les Beté, les Godié, ainsi que les Dida. Mais l'origine de ces derniers semble assez mystérieuse. Car ils se distinguent très fortement des autres Krou par leurs croyances et leurs coutumes.
Pour compliquer les choses, les Adioukrou, qui affirment être venus de l'Ouest, se considèrent comme étant des cousins des Dida mais les ethnologues les croient en réalité des autochtones.
Le groupe Lagunaire est arrivé en plusieurs vagues du Sud-Est, c'est-à-dire du Ghana, et réunit les Abé, Attié, Abouré, Ebrié, Brignan, Alladian, Appoloniens, Abi, Fanti, Ghwa/M'batto tous d'origine ethnique Akan.
Enfin, également du Ghana d'autres Akan sont venus plus tard, comme les Abron et les Agni, qui se répartissent le long de la frontière ghanéenne, depuis Bondoukou jusqu'à Aboisso. Quand aux Baoulé, appartenant au groupe Akan des Ashanti , ils occupent essentiellement la région centre, où ils sont en contact avec les Gouro, à l'ouest, et les Gagou, au sud.
Hors de cette classification, d'ailleurs un peu simpliste, d'autres ethnies se sont mélangées aux précédentes ou existent encore en très petits noyaux, notamment dans les montagnes de l'ouest ou dans les forêts. Il est évident qu'il s'est produit, surtout depuis les dernières décennies, un brassage de populations important, notamment dans les grandes villes.
source : Présidence de la République de Côte d'Ivoire
Les Malinké, qui viennent primitivement des bords du Niger, se sont divisés en deux parties: l'un au nord -ouest occupe la région d'Odienné, jusqu'aux frontières du Mali et de la Guinée. Le deuxième s'étend à l'est de l'axe routier Niakaramandougou-Ferkessédougou. Appelé communement groupe Dioula, le mot Dioula signifie en effet commerçant. Ce sont des marchands Malinké qui se sont également répandus à la fois vers le centre-nord et autour de Bondoukou au nord-est.
A l'ouest, sous le groupe Malinké, sont répartis les Mandé-Sud . Ils comprennent les Dan ou Yacouba, les Gouro ou Koueni et les Gagou . Ce nom de Mandé, qui est donné parfois aux Malinké, laisserait supposer un vague cousinage entre eux. Pourtant ils n'ont rien de commun, ni l'aspect physique, ni la religion, ni même la provenance, car de nombreux spécialistes considèrent maintenant les Mandé-Sud comme étant probablement plus ou moins des autochtones.
Les Krou, dans le Sud-Ouest, viennent du Libéria anglophone. D'ailleurs, dans la région de Tabou, sur la côte, certains sont appelés des Krumen. Ils englobent les Guéré, les Wobé, les Niaboua, les Neyo, les Beté, les Godié, ainsi que les Dida. Mais l'origine de ces derniers semble assez mystérieuse. Car ils se distinguent très fortement des autres Krou par leurs croyances et leurs coutumes.
Pour compliquer les choses, les Adioukrou, qui affirment être venus de l'Ouest, se considèrent comme étant des cousins des Dida mais les ethnologues les croient en réalité des autochtones.
Le groupe Lagunaire est arrivé en plusieurs vagues du Sud-Est, c'est-à-dire du Ghana, et réunit les Abé, Attié, Abouré, Ebrié, Brignan, Alladian, Appoloniens, Abi, Fanti, Ghwa/M'batto tous d'origine ethnique Akan.
Enfin, également du Ghana d'autres Akan sont venus plus tard, comme les Abron et les Agni, qui se répartissent le long de la frontière ghanéenne, depuis Bondoukou jusqu'à Aboisso. Quand aux Baoulé, appartenant au groupe Akan des Ashanti , ils occupent essentiellement la région centre, où ils sont en contact avec les Gouro, à l'ouest, et les Gagou, au sud.
Hors de cette classification, d'ailleurs un peu simpliste, d'autres ethnies se sont mélangées aux précédentes ou existent encore en très petits noyaux, notamment dans les montagnes de l'ouest ou dans les forêts. Il est évident qu'il s'est produit, surtout depuis les dernières décennies, un brassage de populations important, notamment dans les grandes villes.
source : Présidence de la République de Côte d'Ivoire
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